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Le CBD et les anxiolytiques ou benzodiazépines
Le CBD et les anxiolytiques : En Europe et chaque année, 25 % de la population souffrent de dépression, d’anxiété ou de troubles du sommeil, et consomment des benzodiazépines, autrement appelés anxiolytiques (les fameux Alprazolam, Diazépam, Valiumn etc.).
Démocratisé maintenant depuis quelques années, le Cannabidiol (CBD) est parallèlement de plus en plus utilisé pour des motifs psychiatriques, notamment en tant que composé de type antidépresseur et anxiolytique.
Aujourd’hui, le stress fait désormais partie intégrante du quotidien de nombreuses personnes, et encore plus depuis l’apparition de la pandémie liée à la Covid19 et ses conséquences au niveau de la santé et au niveau social.
En conséquences, dans de nombreux pays d’Europe notamment, le médecin traitant peut prescrire des benzodiazépines, entraînant par la même occasion une augmentation de la consommation de ces substances. Cette solution, directement liée au niveaux toujours plus croissants de stress dans nos sociétés, devient la plus courante.
Parallèlement, le CBD, ou Cannabidiol, un cannabinoïde présent dans le chanvre est de plus en plus étudié car il agirait sur les hormones de la bonne humeur ce qui permettrait au stress de diminuer, sans pour autant générer l’effet psychotrope propre au THC. Ainsi, des recherches montrent que le CBD peut avoir des effets anxiolytiques, antiépileptiques et anti-inflammatoires. On retrouve d’ailleurs déjà le CBD dans la composition de médicaments prescrits afin d’atténuer certaines douleurs.
Le CBD peut-il donc remplacer ou compléter un traitement aux benzodiazépines, et offrir un alternative naturelle à ces maux ?
Que sont les benzodiazépines ?
Les benzodiazépines sont des médicaments psychotropes qui agissent sur le système nerveux central. Ils ont des propriétés hypnotiques (inducteur de sommeil), myorelaxantes et anticonvulsivants, à des niveaux différents en fonction de leur structure chimique. Ils sont prescrits pour soulager tous les troubles en rapport avec l’anxiété, le stress, la dépression ou les problèmes de sommeil.
Les benzodiazépines sont ainsi très utilisés en psychiatrie pour leurs puissants effets :
- Sédatif
- hypnotique
- anxiolytique
- anticonvulsif
- décontractant musculaire
Quels sont les effets secondaires des benzodiazépines ?
Les benzodiazépines font partie des drogues psychotropes les plus consommées au monde, cependant plusieurs études et les recommandations de l’OMS indiquent que leur usage prolongé peut entraîner de graves conséquences pour la santé des patients.
Ainsi il est préconisé de suivre un traitement par benzodiazépine de moins de 4 semaines, quel que soit la dose. Au delà, l’arrêt de ce type de traitement doit être étroitement surveillé sur le plan médical.
L’utilisation prolongée de benzodiazépine peut engendrer :
– Des problèmes cognitifs généralisés : plusieurs études cliniques ont signalé que l’usage prolongé de benzodiazépines détériore significativement les fonctions cognitives liées à la capacité visuelle et spatiale ainsi que l’attention prolongée. (1,2)
– Des problèmes de sommeil :la consommation à long terme de benzodiazépines est liée à différents troubles altérant la qualité du sommeil des patients avec par exemple l’induction ou l’altération de la respiration au cours du sommeil ou l’altération des mouvements oculaires au cours de la phase de sommeil des MOR. (3)
– Un risque pour les patients les plus âgés : il a été démontré que les benzodiazépines sont la cause la plus courante de la démence liée aux drogues. (4)
– Un effet boomerang : paradoxalement, la dépendance aux benzodiazépines provoque la permanence de troubles de l’anxiété et de la phobie sociale, et les symptômes empirent progressivement. (7)
– De l’agressivité : la consommation prolongée ou chronique de benzodiazépines peut provoquer des comportements agressifs et favoriser l’irascibilité et les impulsions violentes chez le patient. (8)
– Un vecteur de troubles mentaux : des études indiquent que la consommation de benzodiazépines peut entraîner des psychoses, des délires et des hallucinations, mais aussi la dépression et l’agoraphobie. (9)
– Un impact sur le système immunitaire : des études cliniques pointent que l’usage de benzodiazépines sur le long terme peut faire apparaître des troubles sévères dans le système immunitaire. (10)
– Et en désordre : des maux de tête, des douleurs, des tremblements, des faiblesses musculaires, des cauchemars, une agitation, et des tremblements , des épisodes de diarrhée, d’anorexie, de nausées, de sueurs, de paresthésies peuvent également s’observer. ( 11 )
Aujourd’hui, tandis que les benzodiazépines deviennent en quelque sorte « le pain quotidien » du style de vie occidental, le CBD, mal connu et encore stigmatisé à tort, pourrait être une alternative naturelle à ce genre de médication.
Qu’est-ce que le CBD ?
Le CBD ou cannabidiol est un composant de la famille des cannabinoïdes, issus de la plante Cannabis Sativa, ou chanvre.
Contrairement à un autre cannabinoïde bien connu, le THC, le CBD n’entraîne pas la psychoactivité typique du cannabis. Il a été démontré qu’il est très efficace dans le traitement des troubles de l’anxiété, du trouble obsessionnel compulsif, de la dépression, du stress post-traumatique et de la schizophrénie. (5,6)
Le CBD peut se consommer sous diverses manières: huiles sublinguales, e-liquide pour cigarette électronique, compléments alimentaires, suppositoires, résines et herbes, etc.
Il y désormais des livres assez qualitatifs qui donnent des informations et surtout qui proposent des manières personnalisées d’utiliser le CBD !
Livre: CBD Que faire avec ?
De plus en plus d’ études sur le CBD face au stress, à l’anxiété et à la dépression :
Les mammifères, au travers de leur propre système endocannabinoïde, produisent leurs propres molécules cannabinoïdes. Ces cannabinoïdes ont la fonction de réduire la sensation de stress notamment. Le CBD augmente ainsi l’endocannabinoïde naturel humain appelé “anandamide” et participerait significativement à la disparition des comportements dépressifs.
Ainsi, des essais sur l’animal ont été menés à la São Paulo Research Foundation (FAPESP-São Paulo) et apportent une réponse plus précise des enjeux du CBD. En effet, les études s’accordent à mettre en avant un nouveau bienfait du cannabidiol (CBD) : la réduction de l’anxiété. (12)
Plus précisément, d’autres travaux présentés dans la revue Molecular Neurobiology suggèrent que le CBD active des mécanismes qui auraient pour action la réparation de circuits neuronaux dans le cortex préfrontal et l’hippocampe, une zone directement impliquée dans la neurobiologie de la dépression. (13)
En outre, le CBD agirait plus rapidement que les médicaments classiques et aurait donc des effets significatifs plus directs sur un patient dit déprimé. A titre d’exemple, les antidépresseurs mettent en général de 2 à 4 semaines pour opérer un résultat explicite. Alors qu’une seule dose de CBD chez des rats modèles de dépression s’avère beaucoup plus efficace et ce pendant 7 jours.
Par ailleurs, il est reconnu que les faibles taux de sérotonine sont probablement liés à la dépression. Même si le CBD n’augmente pas nécessairement les niveaux de sérotonine chez l’être humain, il peut néanmoins affecter la façon dont les récepteurs chimiques du cerveau réagissent à la sérotonine déjà présente dans le système.
Concernant l’anxiété, le CBD cible donc un récepteur différent des benzodiazépines, le récepteur sérotonine 5-HT1a, qui est responsable de l’équilibre émotionnel et du bonheur. Ainsi, les effets du CBD sur la réduction de l’anxiété dépendent de ce récepteur qui est situé dans plusieurs régions du cerveau. Tout comme le CBD, l’”anandamide” active également le récepteur de la sérotonine 5-HT1a.
Quels sont les effets secondaires du CBD ?
Le CBD, en tant que composant, n’a été officiellement prescrit comme médicament que depuis peu, la mesure des effets secondaires du cannabidiol est donc assez récente.
Néanmoins, les recherches scientifiques menées sur le sujet n’indiquent aucun effet secondaire grave ou significatif sur la santé. A forte dose, nous pourrons constater:
– une sensation de bouche sèche
– une sensation de forte relaxation
Ainsi, tout montre que les effets bénéfiques de cette substance dépassent largement les éventuels effets adverses.
Il est cependant important de souligner que l’interaction du cannabidiol avec d’autres types de médicaments peut engendrer des problèmes dans certains cas. En effet ; le CBD peut interagir avec certains produits pharmaceutiques par le biais de l’inhibition de l’activité du cytochrome P450, une famille d’enzymes hépatiques. Autrement dit, le CBD peut diminuer l’effet du médicament. Voir plus d’infos ici.
Enfin, il faut noter que le CBD agit différemment selon les génétiques, il est donc important de savoir comment commencer, en fonction de sa physiologie, sa sensibilité et de ses pratiques quotidiennes. Il ne faut donc pas hésiter à demander des conseils et surtout un protocole personnalisé, pour rassembler toutes les chances d’efficacité de la molécule.
Conclusion :
Le potentiel thérapeutique du CBD dans le traitement la dépression, le syndrome de stress post-traumatique (SSPT), le trouble d’anxiété généralisée (TAG), le trouble panique (TP), le trouble d’anxiété sociale (TAS) et le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) est donc sérieusement pris en compte aujourd’hui.
Il a été prouvé dans différentes études que le CBD soulage naturellement l’anxiété, mais il a également été démontré qu’il freine les tendances à la dépendance, ce qui peut atténuer les symptômes de sevrage qui rendent l’abandon des anxiolytiques et antidépresseurs difficile pour beaucoup.
Ainsi, de nouvelles recherches et revues sont publiées chaque année et les informations sur la manière d’utiliser le produit continueront à évoluer mais il est certain aujourd’hui que le CBD est de plus en plus utilisé comme une alternative aux benzodiazépines, ce qui est très prometteur pour la santé !
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Sources:
- Baker MJ, Greenwood KM, Jackson M, Crowe SF. Cognitive effects on long‐term benzodiazepine use: a meta‐analysis. CNS Drugs 2004; 18:37‐48.
- Barker MJ, Greenwood KM, Jackson M, Crowe SF (2004). «Cognitive effects of long-term benzodiazepine use: a meta-analysis». CNS Drugs 18 (1): 37-48.
- Lee-chiong, Teofilo (24 de abril de 2008). Sleep Medicine: Essentials and Review. Oxford University Press, USA. p. 105. ISBN 0-195306597
- Starr JM, Whalley LJ (November de 1994). «Drug-induced dementia. Incidence, management and prevention». Drug Saf 11 (5): 310-7.
- Breuer A, Haj CG, Fogaça MV, Gomes FV, Silva NR, Pedrazzi JF, Del Bel EA, Hallak JC, Crippa JA, Zuardi AW, Mechoulam R, Guimarães FS.
- Blessing EM, Steenkamp MM, Manzanares J, Marmar CR. Neurotherapeutics. 2015 Oct;12(4):825-36. doi: 10.1007/s13311-015- 0387-1 . Review.
- Cohen SI (February de 1995). «Alcohol and benzodiazepines generate anxiety, panic and phobias» (PDF). J R Soc Med 88 (2): 73-7. PMC 1295099. PMID 7769598.
- Mathew VM; Dursun SM, Reveley MA (February de 2000). «Increased Aggressive, Violent, and Impulsive Behaviour in Patients During Chronic-Prolonged Benzodiazepine Use». Can J Psychiatry (BCNC) 45 (1): 89-90. PMID 10696503.
- Tien AY; Anthony JC (August de 1990). «Epidemiological analysis of alcohol and drug use as risk factors for psychotic experiences». J Nerv Ment Dis 178 (8): 473-80.
- Lechin F; van der Dijs B, Vitelli-Flores G, Báez S, Lechin ME, Lechin AE, Orozco B, Rada I, León G, Jiménez V (February de 1994). «Peripheral blood immunological parameters in long-term
- Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
- https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31909680/
- 13 https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/j.1440-1789.2006.00666.x
- https://swissmedicalcannabis.ch/anxiete-le-cbd-une-potentielle-alternative-naturelle/